Rabat – La ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, Aouatif Hayar, a eu, lundi à Rabat, un entretien avec la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU chargée de la question de la violence à l’encontre des enfants, Najat Maala M’jid, axés notamment sur le rôle du secteur social dans la protection de l’enfance.
Cette entretien a été l’occasion de passer en revue les réalisations du Maroc dans le domaine de la protection de l’enfance, à travers en particulier la mise en œuvre de la Politique publique intégrée de protection de l’enfance (PPIPEM) et la nouvelle vision adoptée en exécution des Hautes directives royales dans ce domaine.
A cette occasion, Mme Hayar a mis en avant les engagements pris en la matière dans le cadre du programme gouvernemental 2021-2026, soulignant que le ministère a veillé, en coordination avec d’autres départements et partenaires, à l’élaboration d’une nouvelle vision portant sur le deuxième volet de la PPIPEM 2015-2025, incluant la prévention, la protection et le bien-être.
Selon la ministre, le nouveau programme exécutif se déroulera conformément à cette vision, dès lors qu’il n’est pas suffisant d’œuvrer à la protéger de l’enfant et de créer un système intégré à cet effet, mais il convient aussi d’investir dans l’avenir. Elle a, dans ce contexte, souligné l’importance des nouveaux services offerts dans le domaine de la prise en charge de la petite enfance, ainsi que des services sociaux qui contribuent grandement à l’épanouissement des enfants.
De son côté, Mme Maala M’jid a mis l’accent sur l’intérêt de l’adoption d’une approche intégrée et harmonieuse des services sociaux au niveau local, ainsi que la grande importance du travail de terrain pour la protection de cette catégorie sociale.
Dans une déclaration à M24, la chaîne d’information en continu de la MAP, la représente spéciale du secrétaire général de l’ONU chargée de la question de la violence a insisté sur le rôle de la protection sociale dans l’amélioration des conditions des enfants et leur autonomisation, affirmant que sans une clarification détaillée des mesures prises et sans l’activation du mécanisme de reddition des comptes, il ne serait pas possible d’aller de l’avant pour assurer la protection des enfants.
Elle a en outre relevé l’importance de définir avec précision les problèmes constatés en matière de prévention, de protection et de promotion du bien-être des enfants ainsi que la qualité des services à fournir, en plus d’identifier les obstacles et les difficultés auxquels se heurtent les familles en situation difficile.
Par la même occasion, Mme Maala M’Jid a souligné la nécessité de placer l’enfant et la famille au premier rang des priorités des différents plans d’action, de même que l’impératif d’investir dans l’élément humain. La qualité des programmes et des services offerts à cette catégorie est tributaire de la compétence des intervenants dans le domaine social, a-t-elle fait observer.
A cette occasion, les deux parties ont suivi une présentation sur les résultats du PPIPEM 2015-2025 ainsi que les orientations du Programme exécutif national 2022-2025 du PPIPEM 2015-2025.
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