Rabat – La 3ème Réunion ministérielle du Processus des Etats Africains Atlantiques (PEAA) constitue une étape supplémentaire dans l’œuvre de construction d’un espace de stabilité, de développement et de dialogue, a indiqué, mercredi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
Cette réunion, qui intervient en application des Hautes Orientations et de la Vision de SM le Roi Mohammed VI en matière de structuration du sud Atlantique, constitue un nouveau jalon dans l’édification de cet espace africain atlantique en tant que zone de stabilité, de développement et de dialogue, a ajouté M. Bourita lors d’un point de presse à l’issue de cette rencontre.
Après avoir rappelé la tenue des deux précédentes sessions, consacrées à la prise de conscience quant aux priorités, opportunités et défis, ainsi qu’à la création des structures de ce Processus, le ministre a relevé qu’il est temps de procéder, dans le cadre de cette 3ème réunion, à la définition d’initiatives concrètes sur le plan de l’organisation des ports et de la lutte contre la pollution, l’économie bleue et le tourisme propre.
Dans ce contexte, M. Bourita a fait savoir qu’un accord a été atteint, lors de cette réunion, sur le Programme d’Action et la “Déclaration de Rabat” qui met l’accent sur une série de points, notamment le fait que la mise en œuvre de cette initiative ne concerne pas les diplomates, mais requiert la mobilisation, par chaque pays, des secteurs et acteurs concernés, ainsi que des associations, hommes d’affaires et autres intervenants.
Il est nécessaire que les secteurs, dans chaque pays, aient conscience que l’Atlantique constitue un espace qui regorge d’opportunités et fait face à des défis qu’il faut relever, a poursuivi le ministre, faisant remarquer que le Maroc a proposé la tenue de réunions sectorielles pour traduire dans les faits les objectifs de ce programme.
Soulignant l’importance pour les Etats africains atlantiques de se préparer pour interagir avec les initiatives des autres acteurs de l’espace atlantique, M. Bourita a noté que l’importance du processus de Rabat réside dans le fait que les pays riverains de l’Atlantique “doivent parler d’une seule voix et disposer de leurs propres références, programmes d’actions et priorités”.
Le Maroc a souligné, depuis le lancement de cette initiative, l’importance de se préparer et d’unifier les vues avant d’engager les discussions avec l’Amérique Latine, l’Amérique du Nord et l’Europe atlantique sur la manière de structurer l’action dans le pourtour sud de l’Atlantique qui revêt une priorité stratégique”, a-t-il soutenu.
Le ministre a également insisté sur l’importance de cette région qui offre plusieurs opportunités de développement dans les domaines du tourisme, des ports et de l’urbanisme et qui compte d’importants pays du continent africain comme le Maroc, l’Angola, l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Nigeria, assurant que l’objectif de ce processus est de permettre à ces pays africains de tirer profit des opportunités et de relever les défis auxquels fait face la région.
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