On ne peut jamais être complètement certain que l’entreprise qu’on créé va trouver ses clients. Malgré les études, malgré l’anticipation, malgré le conseil de professionnels, il se peut que l’alchimie ne prenne pas. Toutefois, il est possible de réduire ce risque considérablement en préparant correctement son lancement, en réfléchissant à sa stratégie, et en gardant à l’esprit les conseils qui suivent.
Sommaire :
Faire réussir son entreprise : les conditions sine qua non
Commençons par quelques rappels de bon sens. Une création d’entreprise réussie, c’est :
Une équipe avec une vision
Quel que soit le projet, sa taille, son objectif, vous ne pourrez pas réussir seul. Cela ne signifie pas que vous devez forcément avoir des associés, mais au moins des alliés, des personnes de confiance sur lesquelles compter, des gens capables de vous soutenir et de vous conseiller.
De même, vous ne pourrez pas réussir si vous ne savez pas où vous voulez aller : vous devez impérativement avoir une idée précise de ce que sera votre entreprise dans un an, deux ans, trois ans… même si cela évolue. Si vous n’avez pas de cap, vous n’irez nulle part.
Un chapitre est consacré à l’équipe dans ce guide et un autre à la vision
Une idée qui vous correspond
Vous allez « faire corps » avec votre entreprise. Vous allez y consacrer votre énergie et vos ressources. Vous devez donc prendre du plaisir à la gérer et à la développer. Pour cela, l’idée que vous portez doit correspondre à votre personnalité, vos valeurs, vos ambitions, vos objectifs… et pas uniquement à vos compétences : des compétences, ça s’acquiert, la passion, non !
Un chapitre est dédié au sujet de l’idée de création d’entreprise.
Une idée qui répond à un besoin et qui trouvera son marché
Pour gagner de l’argent, il faut vendre suffisamment. Pour vendre, il faut des clients, suffisamment de clients. Pour avoir des clients, il faut vendre ce que les clients veulent ! Ce que les clients veulent acheter, ce sont des solutions qui satisfassent leurs besoins, qui règlent leurs problèmes ou qui leur apportent du plaisir.
Le chapitre consacré aux besoins est à lire avec attention !
Un business model adapté et validé sur le terrain
Il n’y a pas de « bon » ou de « mauvais » business model. Il n’y a que des business models inadaptés ou pas assez innovant. Comme pour toutes les étapes : on pose des hypothèses théoriques et on les vérifie sur le terrain.
Un chapitre est consacré à la conception d’un business model performant.
Des processus et des actions adaptés
La réflexion, c’est important, l’action, c’est primordial ! Quelle est votre stratégie de fabrication ? De distribution ? De communication ? De fidélisation ? C’est l’exécution qui fera le succès de votre entreprise !
Une rentabilité financière suffisante
Une financement optimal…
Vous devez bien entendu optimiser votre plan de financement, définir la meilleure stratégie de financement pour aujourd’hui et demain, en toute sécurité.
des partenaires pour vous accompagner.
Avec votre Chambre de commerce et d’industrie, vous accéderez à un accompagnement sur-mesure et à toutes les ressources dont vous avez besoin, notamment, le réseau des partenaires, experts et financeurs, CAPITAL PME.
…et de la persévérance !
Vous êtes déterminé à vous lancer ? Si besoin, évaluez votre niveau de détermination avec notre rapide test ! La détermination est essentielle mais la persévérance est l’arme absolue !
Regardez cette vidéo (vous pouvez ajouter des sous-titres en français si besoin)
Des compétences de chef d’entreprise à utiliser à bon escient
En tant qu’entrepreneur, vous allez devoir mobiliser vos compétences (ou celles de votre équipe) au service du développement de l’entreprise. Attention : l’entrepreneuriat nécessite plusieurs types de qualité. Selon Christian Bruyat, c’est un processus en trois phases durant lesquels le porteur de projet et les personnes qui l’accompagnent doivent mobiliser plusieurs types de compétences (source : Alain Fayolle). Prenez-en connaissance : cela vous permettra de faire le point sur vos “manques” éventuels (on ne peut pas posséder toutes les compétences du monde) et de voir de quelles personnes vous devez vous entourer.
L’intention de créer
A ce stade, votre décision n’est pas complètement arrêtée. Vous hésitez encore à vous lancer.
Les compétences à mobiliser :
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Compétences émotionnelles (motivation, volonté, tolérance au risque, autonomie)
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Aptitudes de perception des opportunités
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Compétences en maîtrise de l‟information
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Capacité d’absorption (d’informations diverses)
Le passage de l’intention à l’action
Votre décision est prise ! Vous vous lancez dans l’aventure de l’entrepreunariat.
Les compétences à mobiliser :
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Compétences en gestion de la nouveauté, de l’ambiguïté et des paradoxes.
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Compétences en méthode et conduite de projet
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Propension à l’apprentissage
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Compétences en recherche, réunion et allocation des ressources requises
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Compétences entrepreneuriales en création
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Forte implication
L’action
Cette fois, vous pilotez votre entreprise.
Les compétences à mobiliser :
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Compétences de consolidation du positionnement du projet et/ ou de l’entreprise nouvelle
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Compétences de développement du projet et de l’entreprise nouvelle
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Compétences stratégiques
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Compétences sociales et relationnelles
Les 10 commandements d’un projet de création d’entreprise réussi
Pour terminer cet article sur les conditions de la réussite de votre entreprise, prenez connaissance des points suivants !
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La bonne équipe tu constitueras : avec des associés, des partenaires, des proches, des conseils… bref, des personnes sur lesquelles vous pouvez vous appuyez, vous pouvez échanger et prendre du recul. Mais attention, chacun peut apporter sa contribution mais vous ne devez compter que sur vous pour agir et réussir !
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Le « mental » tu auras : Pensez que vous allez y arriver et être déterminé. Acceptez l’incertitude et adaptez-vous sans cesse, ce qui veut dire « écouter le marché » sans cesse et s’adapter.
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La bonne voie tu trouveras : Soyez sûr qu’être « à votre compte », « patron », « chef d’entreprise » est une situation qui vous inspire.
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La « bonne » idée tu choisiras : Choisissez une activité qui répond à un besoin des clients dans un contexte donné. Qu’elle soit innovante ou pas. Le principal est qu’il y ait un marché à satisfaire ! Mais, surtout, choisissez une activité dans laquelle vous allez vous épanouir !
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Le cap tu dessineras : Sachez où vous voulez aller et pourquoi (vision et mission) et construisez un plan d’actions pour réussir (stratégie) même si vous devez l’adapter régulièrement. Quelle que soit la taille de votre entreprise, quelle que soit son activité, cela est nécessaire
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De tes erreurs, tu apprendras : C’est normal de faire des erreurs, surtout dans un nouveau métier et peut-être une nouvelle activité, mais retenez bien ce qui n’a pas « marché » pour améliorer vos différents processus.
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Les bonnes actions tu mèneras : Réfléchir, c’est bien et indispensable en entrepreneuriat mais, agir est fondamental : Vous réfléchissez, vous mettez en oeuvre, vous analysez le résultat, vous décidez de poursuivre dans cette voie ou de corriger l’action en fonction des résultats !
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Avec rigueur tu gèreras : Soyez rigoureux, ne négligez pas la gestion et n’oubliez pas la communication : devis, facture, déclaration, relance des prospects, des clients qui n’ont pas payé, prospection, actions de communication, rencontre de prescripteurs, enquête de satisfaction des clients… Vous ne pouvez pas que « produire ».
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Tes proches tu rassureras : Faites en sorte que vos proches vous soutiennent, écoutez-les et expliquez-leur ce que vous faites (sans consacrez toutes vos conversations sur ce sujet !)
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En veille tu resteras : Restez en veille. Inscrivez-vous à des newsletters, allez dans des salons, allez dans des clubs d’entrepreneurs… Faites en sorte d’anticiper les évolutions du marché, technologiques ou réglementaires pour adapter votre business.
Et la chance dans tout cela ? Découvrez la vidéo de Philippe Gabilliet.
Mise à jour : 24 juillet 2021 – Nathalie CARRE / CCI Entreprendre en France